LE MAROC ET LE DEFI ENERGETIQUE (2° partie)

. 24 févr. 2007
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Il est vrai que le gouvernement marocain a fait beaucoup d’efforts pour réduire sa dépendance énergétiques de l’extérieure durant ces dernières cinq années mais ces intentions reste assez timides dans le sens ou la rapidité de la réaction des autorités dans ce domaine est assez en retard par rapport a la grande volatilité des cours de pétroles par exemple et des matières premières en générale.La position géographique du Maroc vu sa proximité à l’Europe, ainsi que le potentiel humain dont joui le royaume en passant par le grand pourcentage de jour ensoleillé de nos provinces du sud pour ne citer que ces facteurs nous font croire que le potentiel énergétique du royaume est peux être sous estimé, si on combine par exemple les trois facteurs cités en haut on obtiendrai un moyen de production d’énergie électrique beaucoup plus écologique, propre, et moins chère qu’une production d’électricité a base de pétrole ou de charbon.Pour pouvoir diversifier nos formes d’énergie utilisée il faut avant tout un dialogue réel et sincère entre les autorités publiques et les entreprises privées du secteur, en essayant de converger leurs intérêts communs pour le bénéfice de tout le monde mais surtout pour celui du Maroc, en clair il faut adopter une stratégie win win entre l’état et les grandes entreprise marocaine du secteur pour pouvoir optimiser et diversifier au maximum les sources d’énergie du royaume, et pouvoir ensuite gagner un savoir faire exportable dans le futur.Il est connue que le secteur est assez capitaliste donc si l’industrie ne prend pas le risque d’investir, et d’investir dans les délais requis, on pourrait assister à des distorsions des marchés de l’énergie, encore plus importantes que celles que nous vivons depuis voila bientôt trois ans.Pour cela il faut mener une politique de libéralisation progressive du secteur tout en veillant a ne pas bouleverser la configuration du paysage énergétique pour ne pas transmettre beaucoup de charges au client final d’où l’importance d’une restructuration et réorganisation bien calculé du secteur électrique premièrement et puis gazier deuxièmement.La notion de dépendance se trouve ’’relativisée’’ dans un contexte où nous devenons de plus en plus interdépendants et c’est cette interdépendance qu’il faut travailler a notre faveur vu notre position géographique, trait-d’union entre l’Afrique et l’Europe bénéficiant du « statut avancé » dans le cadre de la politique européenne de voisinage, bénéficiant aussi d’une interconnexion électrique avec l’Espagne et d’une autre gazière avec l’Algérie, ainsi qu’un accord de libre échange avec les états unis… tout ces facteurs jouent en notre faveur en ce moment mais qui sont malheureusement peu ou mal utilisé pour l’instant.Pourquoi ne pas convertir le Maroc en une espèce de HUB énergétique ?Nous disposons de tous les ingrédients nécessaires pour le faire, alors pourquoi pas ?