Droite Gauche….Haut Bas.

. 14 mai 2007
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L’une des conclusions les plus importantes qu’on pourrait tirer de ce long et surmédiatisé processus électoral n’est autre que la forte participation du peuple français au premier ainsi qu’au deuxième tour par rapport aux commisses de 2002, évitant ainsi la répétition du même scénario des antérieures élections qui, faute de grande participation, propulser le fasciste Le pen au deuxième tour au détriment de lionel Jospin.

La capacité de rectification électoral française est digne d’admiration, cependant, cette participation massive a démontrée aussi un réajustement politique dans les choix des français, incarné principalement par la grande percée du centriste François Bayrou, ce qui nous indiquerais un mouvement depuis un alignement classique Droite Gauche qui oppose traditionnellement la haute société a la classe moyenne, vers un nouveau axe Haut Bas opposant l’élite politique et économique du pays aux reste des citoyens.

L’explication d’un tel changement idéologique n’est autre que la crise de représentation démocratique dans la société moderne occidental d’aujourd’hui, du a une série de raisons interconnectés entre elle (fin des idéologies, professionnalisation de la politique, scandales de corruption, marketing électoral etc.…)

Les citoyens ne s’identifient plus avec leurs représentant politiques, puisqu’ils considèrent que ces derniers ne servent que des intérêts sectaires au lieu de servir ceux de leurs bases électorales.

Les concepts politiques sur lesquels se sont fondée la plupart des démocraties d’aujourd’hui ne représentent plus les mêmes nécessités et besoins qui ont était a l’origine de leurs apparitions pratiquement tous inspirés de la révolution française, puisque le mouvement ouvrier et syndicale originaire des idées progressistes de la gauche politique et celui de riches aristocrates conservateurs sont entrain de disparaître laissant place a de nouvelles idéologies tirant leurs fondements de la globalisation économique puis politique.

Il ne faut pas oublier non plus le phénomène de l’immigration qui peut être considéré a mon avis comme l’un des principaux instigateur de ce changement, car c’est grâce a l’immigration que le FN alimente son idéologie, et c’est grâce a l’immigration aussi mais de façon indirecte cette fois ci que M. Sarkozy se forgeât l’image qui le rendit populaire en un clin d’œil et qui lui donnât une bonne longueur d’avance sur ces concurrents politiques, malgré tout ça, on retrouve des sympathisants de ces formations issue de l’immigration comme c’est le cas de M. Rachida Dati porte parole de M. Sarkozy pendant la campagne électorale ou de Mr Farid Smahi, membre du Front National et ancien tête de liste au élections régionales de 1998.

Ces contradictions de la part de ces formation ne sont pas fruit du hasard, car ils croyait que grâce a cet ambiguïté politique ils allaient être plus protégés d’une éventuelle percés des socialistes dans leurs bases, mais ce qu’ils n’avait pas prévues c’est l’option UDF qui idéologiquement était assez préférable a celle des socialistes mais qui avait une posture assez de gauche en matière de politique sociale, ce qui faisais l’affaire de beaucoup de mécontents des propos assez dur et ridicule a la fois de la droite montrant du doigt les étrangers comme principaux coupables des problèmes que souffre la France, ce nouveau électorat du centre et le résultat directe d’une société de plus en plus globalisé, car ces nouveaux votants sont les composant d’une nouvelle classe social issue de familles assez aisés traditionnellement de droite mais qui a eu la possibilité de voyager et de découvrir de nouvelles cultures et être ainsi beaucoup plus tolérant vis-à-vis de tout ce qui viens d’ailleurs.

D’autre part, on remarquera des changements de plus en plus claire dans la composition de la base électorale socialiste, car on retrouve aujourd’hui de moins en moins d’ouvrier et de travailleur (tout simplement parce qu’ils sont de plus en plus rare a continuer a s’intéresser a la politique) et plus d’immigrés de deuxième voir de troisième génération qui se veulent les nouveaux citoyens du bas de la hiérarchie sociale française.