Comment nos législatives sont vu par une partie de la presse Espagnole?

. 6 sept. 2007
  • Agregar a Technorati
  • Agregar a Del.icio.us
  • Agregar a DiggIt!
  • Agregar a Yahoo!
  • Agregar a Google
  • Agregar a Meneame
  • Agregar a Furl
  • Agregar a Reddit
  • Agregar a Magnolia
  • Agregar a Blinklist
  • Agregar a Blogmarks



Ce matin en prenant mon café, je suis tombé sur cet article paru dans le principal journal régionale de Grenade Ideal réputé par une ligne éditorial assez de droite je le précise quand même, il faut dire que les quotidiens espagnoles de droite n'ont jamais eu de tendres mots envers le Maroc, pour des raisons historiques et religieuses fruit de plusieurs siècles de confrontation , allant jusqu'à organiser de véritables campagnes médiatiques a l'encontre des intérêts du Maroc, vous vous rappellerez de la celle entreprise voila quelques années de cela par le quotidien ELmundo, mais ce qui a attirer mon intention dans cet article c'est le timing premièrement de la publication, ainsi que le choix du sujet sur lequel aller entamer le journal sa propre couverture de nos élections législatives, bref, je me suis permis de vous le traduire en français car je crois qu'il faut le lire et en débattre après car votre opinion m'intéresse énormément.


"Des représentants d'associations bérebères du Maroc ont décidé d'unir leurs forces pour dénoncer la marginalisation de leur peuple et inciter au boycott des élections législatives qui auront lieu demain."La Constitution et le système n'accordent aucune reconnaissance à la culture, la langue et la civilisation amazigh. Nous sommes isolés des objectifs de l'État et pour cette raison nous ne pouvons pas prendre part"a dit à la presse Mohamed Ajghough, membre du Congrès Mondial Amazigh (CMA).

Dans une rencontre maintenue avec les journalistes dans la localité de khenifra, située dans la région montagneuse d'un Moyen - Atlas, Ajghough a dénoncé l'"inutilité" d'aller aux urnes et la nécessité de rappeler à la population le manque de mémoire du Gouvernement de Rabat." Nous sommes et continuerons d'être pauvres. Les élections ne nous rapportent rien parce qu'elles sont faites uniquement pour subvenir aux intérêts des riches. Les gens sont très conscients de la plus que probable faible participation" ajoute-il.

15 millions de votants

A ce rendez-vous électoral - Ou seront choisis les 325 députés du Parlement et dans laquelle part comme principal favori le Parti de la Justice et le Développement (PJD, islamiste modéré) - sont convoqués 15.5 millions d'électeurs pour une population totale d'environ 33 millions d'habitants. L'achat de votes, ainsi que d'autres infractions comme l'intervention illégale de fonctionnaires en faveur de candidats ou l'utilisation non autorisée de biens publiques dans les élections, reste le plus gros des anormalités relevés par les ministères de la Justice et de l'intérieur en août.

Selon le représentant du CMA, "la vente de cartes électorales, spécialement par les femmes, parce qu'elles ne croient pas aux promesses politiques et voient en elle une manière de gagner un peu d'argent". à cela s'ajoute la dénonciation d'Ajghough au fait que "les candidats, au-delà du partage de pamphlets, n'on même pas tenu de meetings dans la zone, parce que les partis sont tous égaux et ils n'ont rien apporté de nouveau". Selon les termes du président local de l'Association marocaine de Droits Humains (AMDH), Aziz Akkaoui, dans l'ensemble, l'atmosphère est pour l'instant "froid et pratiquement stable". En dépit de la tranquillité signalée, Akkaoui a souligné, cependant, que dans des lieux comme le Kebab, à 30 kilomètres de khenifra et où les gens ont refusé en principe de retirer leurs carte d'électeur, les autorités ont incité la population a le faire , en utilisant parfois des manières limite intimidatrices.

"À tout ceux qui ont rejeté leur carte électorale, on les a menacées de ne plus leurs fournir tout document officiel qu'ils solliciteront dans le futur ", dit Akkaoui. Selon le président de l'AMDH, le désintérêt des citoyens aux élections législatives est justifiée en partie par le faite que "le Parlement au Maroc n'a pas de compétences législatif, puisque toutes les grandes décisions sont prises en dehors de l'hémicycle notamment au palais royal".

La Communauté amazigh demande une réforme Constitutionnelle afin que "le Parlement puisse vraiment légiférer et le Gouvernement gouverner, au lieu que le fasse le roi, ces conseillers, la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International, la France ou les états-Unis". "Tout cela pour nous est une pantomime, une tromperie" condamne Akkaoui."