Les observateurs demandent à Rabat d'accèlerer les réformes pour encourager la participation

. 9 sept. 2007
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La mission internationale d'observation des élections législatives marocaines a exprimé sa préoccupation pour la diminution de la participation et l'augmentation des votes nuls par rapport aux élections de 2002. Ainsi, ils informent que les autorités marocaines auront besoin d'entreprendre des réformes politiques additionnelles. "le message clair envoyé par les électeurs par ce haut niveau d'abstention constitue un contretemps sérieux à l'avance démocratique du Maroc" ;, ont indiqué les observateurs dans leur rapport préliminaire.

Comme a annoncé le ministre d'intérieur, Chakib Benmousa, l'indice final de participation a ces législatives s'est situé dans les 37% des 15.5 millions d'électeurs inscrits et les votes nuls ont atteint 19%, face à 52% et à à 17%, respectivement, des élections précédentes. Selon les 52 observateurs désignés par l'Institut Démocratique National américain pour les Affaires Internationales (NDI), ces pourcentages "impliquent que les autorités marocaines auront besoin d'entreprendre des réformes politiques additionnelles pour encourager la participation des citoyens dans le processus politique du pays". Ces réformes "doivent être focalisés principalement sur l'augmentation du pouvoir des élus, en plus d'une réel amélioration de la transparence du système".

Parmi les Conseils facilités par cette mission, l'incitation à ce que les réformes "se mettent en marche de sorte a ce que les votes des électeurs soient traduits par un partage plus conséquent des sièges dans le Parlement" ; et a ce que les demandes de la population "se voient reflétées dans des politiques concrètes relatives à la vie quotidienne". En même temps, ils ont ajouté que de telles réformes doivent "être objet de dialogue entre les Marocains, y compris les représentants de la monarchie, du Gouvernement, des partis politiques, la presse, les cercles académiques et la société civil". L'équipe d'observateurs, Ayant comme chef de file l'ex président bolivien Jorge Quiroga, a aussi recommandé que les résultats définitifs des élections, annoncées ce dimanche, soient diffusés le plus tôt possible et de manière détaillée.

Selon des données partielles, le parti nationaliste Istiqlal s'est avéré gagnant, avec 52 sièges de des 325 de la Chambre de Représentants, suivi de près par le Parti Justice et Développement (PJD), qui a obtenu 47 sièges. Le document préliminaire ne dissimule pas, malgré les critiques, que la journée de vote s'est caractérisées "par un esprit de transparence et de professionnalisme" ; et se sont déroulés "En toute normalité, en dépit de quelques cas isolés d'irrégularités qui ont été certifiés dans des régions précises du Royaume"

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Autrement dit, "au boulot les responsables marocains" !

Le PI qui a gagné le plus de sièges ca me fait un effet bizarre !!!!

maroc-eco a dit…

@ fati
wa hiya ghir bizzare w skouti...Abbas el fassi premier ministre wa noukta :-))
Sérieusement, j'ai fait un petit calcul, si 20% on voté blanc des 37% c ne fait que 2.600.000 votes réels, a mon avis ce n'ai absolument pas représentatif et je m'aventure même a dire que ces élections sont démocratiquement limites invalides et ont risque de tomber dans le même scénario de 2002 avec un prime minister technocrate genre Benmousa ou Ali elhimma ce qui serait une réel insulte pour nous marocains....