1.375 années sont passées depuis le décès du Prophète Mahomet , mais sa souche paraît plus vive que jamais avec les quelques cinq millions d'égyptiens que se considèrent des descendants du Prophète. À cet effet, le "Syndicat des Descendants du Prophète" a comme principal tâche, le maintient de la pureté de la lignée de Mahomet et écarter tout possibles imposteurs.
Situé dans un luxueux bâtiment de style néo-mauresque , près du quartier islamique du Caire, le syndicat se charge de certifier si une personne est réellement descendante du Prophète à travers une série d'épreuves. "l'Egypte est le pays ayant le plus grand nombres de descendants officiels du Prophète , avec 60.000 familles enregistrées dans nos archives", affirme fièrement le président du syndicat, Ahmed Kamel Yasín.
Le processus pour être officiellement reconnu comme descendant du Prophète commence quand une personne croit qu'elle peut être descendante de Mahomet . "Dans quelques régions, surtout, en Haute Egypte, la tradition orale est très importante, on transmet de pères en fils l'origine de la famille ce qui complique un peu plus les vérifications" , explique Yasín.
Le candidat doit apporter un document qui peux prouver son appartenance au clan pour qu'il soit examiné par un comité d'experts qui élaboreront son arbre généalogique. Si l'arbre arrive jusqu'à l'un des douze imams descendants de Mahomet , alors l'aspirant aura droit a un diplôme et une carte, toutes les deux délivrées par le Syndicat.
Être reconnu comme descendant du Prophète ne représente aucun avantage matériel - assure Yasín -, mais bien une obligation : " C'est surtout pour se considérer un exemple pour les autres et ne pas se croire mieux que le reste des musulmanes" , ajoute-t'il .
Il est bien certain que Mahomet n'a jamais foulé le pays du Nile, mais, selon Yasín, sa petite-fille Zeinab a été éxilée en Egypte après la mort de son frère Husein ( symbole du chiisme) en Kerbala (Iraq) et où elle est restée jusqu'à son décès autour de l'année 682 A.J.C. Zeinab s'est transformée en un personnage très populaire chez les égyptiens, très appréciées par ses bonnes oeuvres et son extrême charité envers les pauvres, ce qui lui a valut la construction d'un mausolée abritant sa tombe et d'une mosquée dans le quartier qui porte désormais son nom, bien que la doctrine musulmane du pays, qui est suní, n'admet pas la vénération des saints.
A l'occasion du mois sacré du Ramadan, une sélection de billets fera son apparition sur ce blog tout au long de ce mois traitant de l'autre image de ce pilier de l'islam qu'a dans nos différentes sociétés arabo-musulmanes, j'espère que vous apprécierez ces petites incrustations curieuses et originale a la fois, je vous souhaite a tous un Ramadan pleins de joies et de spiritualité ou que vous soyez.
Situé dans un luxueux bâtiment de style néo-mauresque , près du quartier islamique du Caire, le syndicat se charge de certifier si une personne est réellement descendante du Prophète à travers une série d'épreuves. "l'Egypte est le pays ayant le plus grand nombres de descendants officiels du Prophète , avec 60.000 familles enregistrées dans nos archives", affirme fièrement le président du syndicat, Ahmed Kamel Yasín.
Le processus pour être officiellement reconnu comme descendant du Prophète commence quand une personne croit qu'elle peut être descendante de Mahomet . "Dans quelques régions, surtout, en Haute Egypte, la tradition orale est très importante, on transmet de pères en fils l'origine de la famille ce qui complique un peu plus les vérifications" , explique Yasín.
Le candidat doit apporter un document qui peux prouver son appartenance au clan pour qu'il soit examiné par un comité d'experts qui élaboreront son arbre généalogique. Si l'arbre arrive jusqu'à l'un des douze imams descendants de Mahomet , alors l'aspirant aura droit a un diplôme et une carte, toutes les deux délivrées par le Syndicat.
Être reconnu comme descendant du Prophète ne représente aucun avantage matériel - assure Yasín -, mais bien une obligation : " C'est surtout pour se considérer un exemple pour les autres et ne pas se croire mieux que le reste des musulmanes" , ajoute-t'il .
Il est bien certain que Mahomet n'a jamais foulé le pays du Nile, mais, selon Yasín, sa petite-fille Zeinab a été éxilée en Egypte après la mort de son frère Husein ( symbole du chiisme) en Kerbala (Iraq) et où elle est restée jusqu'à son décès autour de l'année 682 A.J.C. Zeinab s'est transformée en un personnage très populaire chez les égyptiens, très appréciées par ses bonnes oeuvres et son extrême charité envers les pauvres, ce qui lui a valut la construction d'un mausolée abritant sa tombe et d'une mosquée dans le quartier qui porte désormais son nom, bien que la doctrine musulmane du pays, qui est suní, n'admet pas la vénération des saints.
A l'occasion du mois sacré du Ramadan, une sélection de billets fera son apparition sur ce blog tout au long de ce mois traitant de l'autre image de ce pilier de l'islam qu'a dans nos différentes sociétés arabo-musulmanes, j'espère que vous apprécierez ces petites incrustations curieuses et originale a la fois, je vous souhaite a tous un Ramadan pleins de joies et de spiritualité ou que vous soyez.
6 commentaires:
Je me suis tjrs demandé comment ca se passait pour "cherfa" ou ceux qui se disent "cherfa" dans les autres pays musulmans. Si ils existaient et quel statut ils avaient dans la société.
Merci pour ces infos.
@ fati
moi aussi je me le suis demandé, c'est pour ça que j'ai mis ce billet, car beaucoup d'entre nous croient que ce phénomène est typiquement marocain, il s'avère que non, sauf que dans le moyen orient on utilise ce titre honorifique a des fins purement sociétaires,pour être mieux vu et respecté dans leurs société, contrairement a d'autres au maroc qui profite de leurs titre de Cherif pour obtenir des avantages plus ou moins louche, autre chose est le peux de crédibilité de quelque "pseudo chrif" chez nous, c'est une autre histoire ...
Merci de toutes ces informations que j'ignorais et qui comblent mes lacunes.
@ steph
de rien l'ami, c'est un plaisir...tu es le bienvenue, fait comme chez toi.
Trés bel article écrit par une trés belle plume. (C'est pas un compliment wellah, le texte est trés fluide)
Et si tu nous racontais sur l'andalousie, là où tu es? J'aimerais bien m'emporter de nostalgies en visitant les lieux.. perhaps, next vacation ;)
@ 3az3ouza
mMrci pour le compliment, c'est gentille de ta part :-)))
je vais voir si je peux poster un billet sur grenade ou l'andalousie, même si j'ai déjà mis quelques billets sur grenade et sur la poésie andalouse, tu pourras trouver un poème traduit au français de Federico Garcia lorca, l'un des plus important poète espagnole du 20éme siècle j'espère que tu vas aimer :-) bizz
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