Les aventures de l'inspecteur Saber Gharib "épisode 2"

. 30 août 2007
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Une lettre anonyme, un assassin en série, des énigmes à résoudre…beaucoup de changements dans la misérable existence de ce policier habitué a tout sauf aux défis. Saber commence petit a petit à se rendre compte de la gravité de la situation, pour la première fois dans sa vie la peur envahit son corps et fait jaillir en son intérieur une succession de sentiments et d’état d’âmes jusque là méconnue en lui, sa bouche sèche rapidement et son pied gauche commence a trembler comme s’il voulait se détacher de son corps, il boit se qui reste de la bouteille de vin pour calmer sa soif et relit attentivement la lettre pour essayer d’y voir un peu plus claire, soudain, la sonnerie de son téléphone portable rompt un silence lourd qui régnait en maître depuis que Saber pris la lettre de la main du fils de la voisine, c’étais le commissaire Lmrabet qui lui demandait son rapport sur la scène du crime d’hier, Saber raccroche, prend sa plaque et son arme ainsi que son blouson en cuir et sort rapidement de la maison après avoir mis la lettre et la clé reçu dans la poche gauche intérieure de sa veste.

11h40 : Commissariat centrale, Saber ouvre la porte du bureau du commissaire avec force et pose le contenu de sa poche intérieure sur la table, Mr Lmrabet commence a lire la lettre, après quelque minutes il regardât Saber la bouche grande ouverte et lui demandât si c’étais une blague, Gharib ce mit a lui révéler comment il a reçu cette lettre et que les détails des crimes commis jusqu'à l’instant y était trop bien détallés pour que ce soit de la simple provocation et qu’ils devaient la prendre au sérieux car il s’agirait peux être du premier cas d’assassinat en série au Maroc, le commissaire s’essuyât les sueurs de son front d’un geste nerveux et se mit a penser, il proposât a Saber de transmettre le cas au ministère de l’intérieur et s’en débarrasser une fois pour toute, car ça devenait trop dangereux pour ces hommes, Saber lui, n’était pas du même avis, car l’assassin manifestât clairement dans sa lettre qu’il voulait que Gharib fasse parti de ce jeu macabre, cette fixation sur l’inspecteur semblait être l’unique carte en faveur des forces de l’ordre, dans l’espoir de le capturer.

Après quelques minutes de réflexion, le commissaire prend son téléphone et fait signe à Saber de sortir de son bureau, ordre qu’il exécute sans hésitation se faisant une idée sur l’identité de l’interlocuteur de son supérieur, car ça sentait de la bureaucratie politique typiquement marocaine, et ce genre de choses était assez incompatible avec la personnalité de notre cher inspecteur qui se considère avant tout un homme de terrain, de rue et d’action, avant que les hommes a cravates ne débarquent au commissariat, Saber devait déchiffrer l’énigme pour pouvoir prendre un peu d’avance et ne pas avoir a traiter avec eux, car il savait ce qui allait se passer dans les prochaines soixante minutes qui suivront les appels téléphoniques du commissaire Lmrabet, puisqu’il connaissait très bien les rouages du système sécuritaire marocain, ce qui lui donnait une marge de manœuvre assez importante, lui permettant d’agir en toute liberté sans avoir a rendre de compte a personne.

Saber prit son téléphone et composât le numéro de l’unique personne qu’il croyait pouvoir déchiffrer l’énigme et donner un sens logique a ce dernier, c’était l’une des rares personnes a bénéficier de la confiance de l’inspecteur puisqu’il lui doit tout simplement sa vie, il s’agit du Colonel Docteur Hakima, première femme médecin a intégrer le front sud de lutte contre le Polisario au début des années 80 lorsque le capitaine saber Gharib faisait encore parti du 2éme régiment de force spécial de l’armée de terre, c’était en plus l’une des rares personnes a se considérer le suffisamment proche a Saber pour se permettre le luxe de savoir tout les détails ou presque de sa vie…

Elle lui donnât rendez-vous dans un café assez calme du quartier de l’agdal dans une trentaine de minutes, c’était justement le temps d’on il avait besoin pour y arriver…

Elle l’attendait assise sur une table au fond, l’ambiance était assez sombre, il n’y avais pratiquement personne dans ce café mis a part les serveurs, le peu de lumière qui pénétrait a l’intérieur laisser a peine deviner la silhouette de la femme, assise d’une façon élégante les pieds croisés vers sa droite, elle portait un gros chapeau noir qui dissimulait avec grâce un visage au trait bien résolu.

Saber pris place devant elle, elle levât la tête et le regardât avec tendresse tout en lui souriant, elle lui demandât : « Que ce passe t-il mon chère, j’ai déduis une réel inquiétude par le ton de ta voix tout a l’heure au téléphone »

- Saber : j’ai un gros problème, quelqu’un est entrain d’assassiner des gens a rabat et il m’a mis dans l’affaire.

- Hakima : comment ça, il t’a impliqué dans l’affaire ?

- Saber : il vient de m’envoyer cette lettre, lis là, tu comprendras mieux.

Après quelques instants, Mm Hakima regardât Saber cette fois ci assez sérieusement et lui dit :

Eh bien mon vieux ami, on dirait que ta capacité a t’attirer les ennuies est toujours belle est bien présente, remarque que la solution de l’énigme parait assez simple, c’est le numéro 23, je pense que toi aussi tu es arrivé au même résultat, l’intéressant maintenant c’est de savoir ce que veux dire cette petite clé qu’il t’a envoyé, il me semble qu’elle sert a ouvrir des boites postales, j’en avais une identique voila des années de cela , donc j’en conclue que tu dois chercher a la poste la boite numéro 23, c’est par là qu’il faudrait commencer, tu dois faire vite mon ami, des vies innocentes sont en jeu…tu dois me tenir au courant de l’évolution de cette affaire, je t’accompagnerais volontiers, mais te connaissant je ne prendrais pas le risque de te le demander car je sais ce que va être ta réponse.

Sans plus attendre, saber pris la lettre et la clé, remercie rapidement son amie lui promettant de l’appeler le plus tôt possible et se dirigeât vers la poste centrale au centre ville, après quelques bousculades au hall de l’édifice, il retrouva avec difficulté la boite postale numéro 23, il l’ouvrât avec hâte et y trouvât un bout de papier avec une inscription en majuscule « DPR 600/08234 » écrite a la main en plus d’un morceau déchiré d’un livre contenant un numéro imprimé « 232 » en plus d’une petite télécommande noir ainsi qu’une autre lettre de l’assassins pour Saber ou il lui écrivit :

« Mr Saber,

J’espère que vous êtes arrivé a temps pour voir le joli spectacle que je vous ai préparé, ma prochaine victime est une personne que vous connaissez assez bien, disons que c’est une petite parenthèse dans notre petit jeu car je voudrais m’assurer que votre dévouement a mon affaire est totale, donc je me suis permis de toucher a votre fibre sensible, c'est-à-dire a Mm Hakima, elle dois être en ce moment entrain de conduire sa voiture avec sa chère et unique fille de 7 ans « Rasha » assise derrière, car elle doit être assez fatiguée la pauvre petite après une si longue et dur séance de natation a « Belle vue », vous voyez mon chère Saber, je sais beaucoup de choses mais ce que Mm Hakima ne sais pas, c’est que sa ponctualité et ces habitudes répétitifs vont peux être lui causer la mort a elle et a sa fillette chérie, car en ce moment même son beaux bolide allemand vient de se garer comme d’habitude a cette même heure près du kiosque de « Piki » juste a coté de la poste centrale pour acheter le journal, le problème c’est que au moment ou votre chère amie remontreras dans sa voiture je vais appuyer sur ma télécommande pour la bloquer, la rendant prisonnière elle et sa fille a l’intérieur du véhicule, je me suis aussi permis d’installer un petit gaz dans le système d’aération intérieure, meurtrier au bout de 45 min malheureusement pour vous et pour eux bien sûr, votre mission mon chère Saber c’est de les faire sortir de la voiture en trouvant le code qui la débloqueras en utilisant cette petite télécommande qui se trouve au fond de la boite postale, et pour vous montrer le chemin vers ce code je vous laisse cette petite devinette…Bonne chance.

Pour moi l'accouchement est avant la grossesse, l'enfance avant la naissance, l'adolescence avant l'enfant, la mort avant la vie. Qui suis-je? »


Federico Garcia Lorca

. 23 août 2007
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Je sors de mon hivernage virtuel pour vous proposez un poème de l'une des figures emblématiques de la littérature moderne ibérique, mais cette fois ci il vous faudras un dictionnaire les enfants :-))

Ce poème est dédié a notre chère Citoyen Hmida " puisqu'il me l'a demandé gentillement hehe" et a tous les participants du blog meeting d'hier que je remercie énormément car c'était vraiment une expérience a consommer sans modération :-)) un billet est en cours de méditation...mais pour l'instant je vous annonce la très proche publication de la deuxième partie des aventures de notre inspecteur Saber Gharib.

Bon week-end.
ROMANCE SONÁMBULO
Verde que te quiero verde. Verde viento. Verdes ramas.
El barco sobre la mar y el caballo en la montaña.
Con la sombra en la cintura ella sueña en su baranda,
verde carne, pelo verde, con ojos de fría plata.
Verde que te quiero verde. Bajo la luna gitana,
las cosas le están mirando y ella no puede mirarlas.
Verde que te quiero verde. Grandes estrellas de escarcha,
vienen con el pez de sombra que abre el camino del alba.
La higuera frota su viento con la lija de sus ramas,
y el monte, gato garduño, eriza sus pitas agrias.
¿Pero quién vendrá? ¿Y por dónde...? Ella sigue en su baranda,
verde carne, pelo verde, soñando en la mar amarga.
Compadre, quiero cambiar mi caballo por su casa,
mi montura por su espejo, mi cuchillo por su manta.
Compadre, vengo sangrando, desde los montes de Cabra.
Si yo pudiera, mocito, ese trato se cerraba.
Pero yo ya no soy yo, ni mi casa es ya mi casa.
Compadre, quiero morir decentemente en mi cama.
De acero, si puede ser, con las sábanas de holanda.
¿No ves la herida que tengo desde el pecho a la garganta?
Trescientas rosas morenas lleva tu pechera blanca.
Tu sangre rezuma y huele alrededor de tu faja.
Pero yo ya no soy yo, ni mi casa es ya mi casa.
Dejadme subir al menos hasta las altas barandas,
dejadme subir, dejadme, hasta las verdes barandas.
Barandales de la luna por donde retumba el agua.
Ya suben los dos compadres hacia las altas barandas.
Dejando un rastro de sangre. Dejando un rastro de lágrimas.
Temblaban en los tejados farolillos de hojalata.
Mil panderos de cristal, herían la madrugada.
Verde que te quiero verde, verde viento,
verdes ramas. Los dos compadres subieron.
El largo viento, dejaba en la boca un raro gusto de hiel,
de menta y de albahaca.
¡Compadre! ¿Dónde está, dime?
¿Dónde está mi niña amarga?
¡Cuántas veces te esperó!
¡Cuántas veces te esperara,
cara fresca, negro pelo, en esta verde baranda!
Sobre el rostro del aljibe se mecía la gitana.
Verde carne, pelo verde, con ojos de fría plata.
Un carámbano de luna la sostiene sobre el agua.
La noche su puso íntima como una pequeña plaza.
Guardias civiles borrachos, en la puerta golpeaban.
Verde que te quiero verde.
Verde viento.
Verdes ramas.
El barco sobre la mar.
Y el caballo en la montaña.